Quel est ton nom d’artiste ?
Le Picodrome
Où exerces-tu ta profession de tatoueur et dans quel studio ?
J’ai deux spots : un à Morlanwelz et un autre à Namur (Belgique).
Comment es-tu devenu tatoueur ?
Après des études de gravure à l’Académie royale des Beaux-art de Bruxelles, j’ai passé quelques années à faire divers boulots alimentaires. Le tatouage est devenu un bon moyen de gagner ma vie avec mon art, ce qui est bien plus sympa que d’être à l’usine.
Qu’est-ce-qui t’a plu dans cette profession ?
Un mélange de contraintes et de liberté assez satisfaisant.
C’était quoi le premier tatouage que tu as fait ?
Sur de la peau humaine, c’était un auto-tattoo : une mouche sur la cuisse.
Quel style de tatouage pratiques-tu ?
Un mélange de graphique et réalisme en dot’s avec une touche de saleté… Je l’appelle (et je dois être le seul) cracra-chic.
Où puises tu tes inspirations, tes influences ?
Partout… Mais souvent ça tombe sur moi, tout seul, sans savoir d’où ça vient.
Quel est selon toi ton plus beau tatouage ou celui dont tu es le plus fier ? Peux-tu nous expliquer pourquoi ?
La moitié du haut du corps (bras, torse, cou) en style gravure anatomique de tous les muscles. Gros travail et grosse contrainte car il fallait que les muscles soient anatomiquement justes. La fierté vient du résultat : 33 heures de travail entièrement à la 3RL.
Tu as déjà eu des demandes improbables que tu as refusé ? Si oui pourrais-tu nous raconter ?
Non, je refuse uniquement quand artistiquement ça ne cadre pas avec mon style, sinon j’accepte tous les défis.
Tu t’occupes comment pendant le confinement ? (Ton mood, où es-tu, tu fais quoi ?)
Avec le train de vie effréné que je mène habituellement, je prends ça comme des vacances. Un peu de dessin mais surtout me la couler douce.
Qu’est-ce-que tu as découvert en restant chez toi ? (Nouvelle occupation, artistes, un talent caché ?)
Beaucoup trop de poussière quand j’ai fait un gros nettoyage.
Un grand merci à l’artiste Le Picodrome qui a accepté de répondre à nos questions !
